mercredi 13 mai 2009

Un double avec frites....







Vous connaissez, mais si !

Même si franchement vous avez une préférence pour une bonne blanquette de veau maison, ou le poulet au citron de Miss , et qu'il n'y a pas photo entre le truc sec chocolat et le gâteau chocolat d'Anti...vous avez tous et toutes mis les pieds dans un Mac Donald's.

Et bien, le premier Mac Do a ouvert ses portes en 1937 , comme quoi la mal bouffe ça existe depuis pas mal d'années...bon, je ne vais pas cracher dans la soupe, ni dans le hamburger , moi aussi, je suis allée en manger, mais franchement je suis à les faire moi même, car je sais que la note va être moins lourde, question calories et budjet..

Aussi , la petite histoire :

Les MacDonald, ils étaient deux frères, Maurice et Richard, du reste les prénoms on s'en bat un peu les couettes...

En 1932 ils ouvrent un cinéma à Glendora en Californie, crise économique faisant le cinéma est fermé en 1937 et les deux frères tentent leur chance avec un "drive-in restaurant", au sud de Los Angeles, qu'ils baptisent Airdrome.

Dans les drive-in les clients sont servis dans leur voiture, d'un drive-in à l'autre les menus sont quasi les mêmes,le menu consiste en hamburgers mais aussi en pizzas, poulet ou travers de porc au barbecue. Il devient un lieu de rendez-vous très populaire pour les jeunes,car ce qui les différencie est moins la qualité de la nourriture que les tenues vestimentaires plus ou moins sexy des jeunes serveuses les "carhops ", qui vont de voiture en voiture, parfois en patins à roulettes.
"En 1948 ils ferment le restaurant tois mois pour mettre au point un système baptisé par eux "Speedee Service System". "Tout allait plus vite. Le concept tenait en ces trois mots: la rapidité, des prix bas, et un gros volume". Ils proposent, afin d'accélérer le service, un choix restreint de produits en self-service à des prix défiant toute concurrence : hamburger (au prix dérisoire, même pour l’époque, de 15 cents.), cheeseburger, lait, café, chips, pie et trois boissons. La vaisselle est remplacée par des sacs en papier et des tasses en carton et l'assaisonnement des hamburgers est réduit : ketchup, moutarde, oignons et pickles. La propreté est irréprochable, la cuisine en Inox brillant est ouverte sur la salle - une façon d'obliger les employés à respecter des règles d'hygiène strictes - et les tâches sont réparties sur le modèle de ce qu'a fait Henri Ford dans l'automobile. Deux personnes grillent les hamburgers, deux les assaisonnent et les emballent, deux autres s'occupent des frites, et deux des milk-shakes. Trois employés au comptoir prennent les commandes, avec des noms de code pour les passer plus vite. Tout ce qui peut être préparé d'avance est emballé. D’où le fameux slogan : « Buy ’em by the bag ».

Bien, bien, bien, on va se coucher moins idiot ce soir...moi, mis à part le côté très sympa des photos des années 50 que j'affectionne particulièrement,et que c'est amusant de savoir la génèse du Mac Donald, il y a un truc qui m'a fait mieux comprendre la façon de passer d'une petite entreprise à celle de multi-internationale...

Un type du nom de Ray Kroc qui en 1918 pianiste de jazz à Chicago ( il jouera dans les orchestres d'Isham Jones et de Harry Sosnick) en 1937 ,il rencontre Earl Prince, inventeur d'une machine capable de mixer cinq milk shake à la fois : le Multimixer, Kroc en acquerra les droits de distribution pour tous les Etats Unis.

"Deux de ses clients sont les frères MacDonald, leur rencontre va changer sa vie, qui a partir de là se confondera avec l'histoire de MacDonald's, ou il mettra en oeuvre quelques uns de ses célèbres dictons : "Si deux gestionnaires d’une même entreprise ont les mêmes idées, l’un d’eux est inutile" . "Si vous avez du temps pour vous reposer, vous avez du temps pour nettoyer"

C'est plus clair non ??

Et là je comprends tout de suite beaucoup mieux comment Mac Do exploite la jeunesse sous couvert de pubs faisant miroiter un avenir brillant car ça ne date pas d'aujourd'hui, non ,non...

"Dès 1959 la chaîne compte 100 restaurants. Le succès arrivé Kroc laisse une l'initiative plus grande aux responsables de la société, sauf sur certains points relevant de la maniaquerie et de son côté caractériel : pas de chaussettes blanches, pas de cheveux longs, pas de chewing gum pour ses collaborateurs. Il crée, dès 1963, une " Université du hamburger " à Chicago où tous les franchisés doivent suivre une formation à l'issue de laquelle ils reçoivent un diplôme En 1967, McDonald's ouvre ses deux premiers restaurants hors des Etats-Unis, au Canada et à Porto Rico. Sept ans plus tard, la marque est implantée en France, en Angleterre, au Japon, au Salvador, en Suède, aux Pays-Bas et au Guatemala... En 1968 c'est le millième restaurant qui souvre. Dès les années 1970, on reproche à McDonald's d'exploiter ses salariés et de servir des produits contraires à la diététique.."

Et cette petite trouvaille faite sur le net :

"L'une des raisons pour lesquelles les Japonais sont petits et ont la peau jaune, c'est qu'ils ne mangent que du poisson et du riz depuis des siècles. S'ils mangent des hamburgers pendant un siècle, il y a de bonnes chances pour qu'ils grandissent, que leur peau devienne blanche" Représentant de Macdonald's au Japon (1971) "

C'est y pas beau ça ???

à+++++++++++








Le théâtre est en deuil .


Monsieur Roger Planchon n'est plus, que le brigadier fasse retentir une dernière fois ses 12 coups pour accompagner cet homme de théâtre , que le rideau rouge se léve pour aller à sa dernière demeure, que les âmes de Pinter, Jean-baptiste Poquelin, Marivaux, Musset, Ionesco ....que tous se lévent pour acceuillir sa venue car d'homme de théâtre , il le fut, il en a fait sa vie, et surtout il a donné ....

Un grand part, et c'est ainsi...le monde du théâtre est triste, oui....

Le monde du théâtre est vivant aussi, comédie, tragédie...

Je sais que beaucoup de mes amis vont se sentir un peu abandonné , comme moi,

sa voix va manquer, ses passions vont manquer, ses histoires vont manquer...mais va rester


ses mises en scènes...nos souvenirs et son art.

Jacco, Jean, Laurent et autres... je vous sais malheureux ce jour, mais reste à dire comme Molière " je veux que l'on soit sincère et qu'en homme d'honneur ..." rendons lui ce qu'il a le plus aimé : la vie du théâtre ...

«Il vaut mieux mourir selon les règles, que de réchapper contre les règles.»[ Molière ] - L'amour médecin

bises les comédiens !

Bien à vous Monsieur.