mercredi 29 juillet 2009

Chaud !!


Vous allez vous dire que l'autre fadasse de Boudufle, depuis qu'elle est arrivée dans son pays elle va nous mettre des châtaignes à toutes les sauces....
Pas d'inquiètudes ça va viendre , même des trucs et astuces, et que je vais pour une fois me fendre de recettes, oh, pas des masses, car franchement je laisse la part à ceusses qui adorent taper les zinzin-grédients...
Pour en venir où , qu'il a fait très chaud !! et que homme blanc alors que je n'en pouvais plus de suer à faire tourner les derniers cartons, vient me dire, je ponce les portes, car : "il faut battre le fer tant qu'il est chaud! "...
Allais je lui dire que son expression était fausse, et "mal t'a propos" ???
Oui!!
Phil on ne dit pas ça !
Hein ?
Cela vient d'un monastère, je ne sais malheureusement plus lequel.On a retrouvé une pierre, gravée en caractères runiques en leur genre, disant:"il faut battre le frère quand il est chauve".C'est depuis d'ailleurs que la tonsure a été instaurée...
Ou bien une autre idée : On ne doit pas battre son père quand il est chaud, mais on peut battre son frère quand il est faux.
Et NE ME PARLE PLUS DE CHAUD !!!!!
Mais pour la bonne bouche un petit texte d'Euréka ( salut toi ! )
"Moi j’vous l’dis c’t’esspression l’est adoptivement française, et j’vous l’démontre suivamment. C’est de la fiction historique pure jus, vérifiable, garantie et approuvée par tous les almanaches de la marine depuis Noé, qu’même l’Amirauté ici-jointe démentira pas, j’vous l’certifie.
Qui ne connaît l’Amiral d’la Méraucéâne ?
Cui là l’pingouiche, mais qu’en fait l’a renié son pedigree macaroni, qui soudain tout à coup l’a découvert l’ot’ z’inde (mais qu’en fait l’a découvert peau d’balle pisque d’abord les indiens connaissaient déjà, ensuite y en a eu beaucoup d’autres oh combien de Mârins, combien de Câpitaines !
seulement, y z’étaient pas v’nus l’dire comme lui les c..s et l’ont t’eu dans l’os pour les lauriers, mais au moins eux l’ont rien changé à la vie « normale » de la planète…
alors qu’y pensait avoir atteint la celle à Vasco Polo, et qu’l’a réussi à trouver c’que sa reine l’avait envoyé chercher, à savoir des noix de tous les calibres, c’est qu’elle adorait les noix, la reinette.
Y s’était tout simplement gouré dans la boussole qu’y faillit en perd’ la boussole qu’acoz avant d’les trouver les noix ses matafs commencèrent à les lui casser, ses noix.
Le voyage n’en finissait pas et y z’en avaitent raz l’pompon et commençaient à désespérer d’entendre un jour « Terre, Terre » d’là haut su’la colline euuh su’le mât. Y z’en avaient leur claque (qu’il s’en s’raient bien payé un qu’y z’avaient envie tu parles) de bouffer du caviar, du saumon, d’la morue et des moules à tous les r’pas, et de s’rincer l’gosier à l’eau plate de Cadixeville.
C’est qu’y z’avaient tout becté, qu’y restait même pù une boite de rillettes du Mancho, et sifflé tous les tonneaux de rouquinos y blancos, vin bien connu ibérois.
Lui qu’avait tout prévu pour mener r’abien son voilliage, même des chevals, qu’il avait pris le soin d’embarquer avé lui en cas qu’les moteurs de ses yachtes y tomberaient en rade en plein large hein et dont y l’en aurait besoin pou’ le tracter, vu qu’les dépanneuses marines ça couraient pas les rues à c’tépoque là.
Il avait même prévu le ferrailleur pour faire la p’tite manucure aux félins (quoi ? c’est pas des félins les bourrins ? ah bon ! quèce ça peut fer, on s’en fout !).
Cristofo plein de certitude qu’il allait imminemment trouver c’qu’y était v’nu chercher, attendait su’l pont avé des collègues et regardait le ferrailleur faire sa besogne et comment qu’y arrivait à bien malléer le fer rougi par la braise, à lui donner les formes qu’y voulait pour les séances de beauté chevaline.
Quand brusquement quelques mutiniers rouges d’colère, surginrent (eh oui, c’est corec’, t’as rien à dire, ça vient de surgirent et vinrent) et y l’sommèrent d’faire d’mi-tour pour s’rapatrier at home qu’sinon y s’fâcheraient grave.
Lui tu l’connais, on y fait pas le chanteur c’est lui le maitre ! Fou d’rage et fort du spectac’ du fer rougi par la chaleur il écria autour d’lui «Y faut les batt’ tant qu’ils sont chauds avant qu’y m’refroidissent » (pour lui rouge = chaud, logique).
Les révoltés furent vite encerclés, capturés et ficelés, et pour la cerise su’la gateau y leur fit passer les fers, que le ferreux a confectionnés tout au long d’la croisillère des Andes et qu’étaient destinés à quelques pôv autochtones-souvenirs qu’ils auraient ramené avec les noix….comme pièces à conviction.
Il les fit j’ter au sous-sol d’la cale du raffiot de 3è classe (eh bé oui, pour faire c’qu’y a fait, y devait en avoir au moins trois … de raffiots bien sûr, soyez sérieux !) c’est vous dire !Hasard, ironie du sort, le lendemain de cette veille y mettait son peton à Nèveyorque.
Brèfle, les espingoins très croyants à la supersitition reconnurent que les termes lancés par leur Cristofo lui permirent non seulement de mater les manifestants, mais surtout de voir la terre des zindes qu’est une ot’ marque de terre des zindes après des mois d’inespérance de la bonne espérance.
Ils l’ont donc adopté, idem pour le reste du monde, pour signifier c’que nous savons. Comme quoi quand on est chaud on donne un meilleur résultat que quand est froid (ça c'est du bien vu euuh pardon senti !).
Seulement de son nouveau monde, y a pas qu’son esspression ....qu’est partout dans le monde !
Z’avez tous l’bonjour d’Colombo qui pouvait pas v’nir vu que sa femme é lui dit toujours nanani nanana…."
à +++++++++++ merci Euréka !

Foire au village ...


C'était la foire ce matin sur la commune, nous y sommes allés faire un tour, bon, il n'y a pas de quoi faire youpi ...


Un marchand de légumes, un fromager, et un vendeur de canetons, poussins, puis le célèbre marchand de marcel , gaines, et chapeaux de paille...même pas d'Italie lol !


De ma famille , reste peu, comme vous le savez, aussi plus de vieilles tantines à poils au menton à aller faire la bise, et les jeunes sont tous à la ville...


Et, bien crotte de zut, à peine sur la place, ma tante !!


Heu, la demi soeur de mon père , pour être plus juste...


J'ai du la croiser quatre fois dans ma vie, vous dire si elle avait le sens de la famille, mais, je dois avouer qu'elle m'a toujours laissé un souvenir impérissable !


Petite fille, chez elle dans son appartement parisiens, tout était "enceinte" , je m'explique, elle avait des meubles qui maintenant doivent être super tendance, mais que je trouvais trop marrants!


Un gros frigo joufflu, des commodes enflées, années 1930, et le pire à mes yeux de petite fille, un lit avec d'époque "le cosy " où trônaient deux panthères noires en plâtre une patoune sur deux boules blanche qui s'éclairaient !!!


Et les canevas en veux-tu en voilà de la Pompadour , c'est du reste , je pense pour cela que je n'aime pas ...


Puis, nous la croisions à la foire pendant les vacances...


On ne pouvait pas la rater, perchée sur des talons aiguilles, avec des robes rouge ou rose à volants, et coupe de cheveux à la Zizi Jeanmaire mais blonde...c'est dire si au milieu des robes et tablier noirs des femmes sur la foire, la tantine elle faisait effets!!


Aussi, mon père nous poussait pour aller lui faire la bise, et c'était terrible...comme elle ne voulait pas vieillir, elle en était à son second lifting et se tartinait la figure de crème, je pense pour ne pas faire péter les coutures...Pôpa disait souvent , elle a le sourire commercial à 4,95..alors, nous , pas de reste, et bons petits la tante on la voyait un peu du même oeil lol!


Un jour mon frère se retourne et hurle, je veux pas, j'aime pas faire la bise à une poêle à frire !


Bon, ce matin, bien entendu je suis allée lui dire bonjour, ben elle est superbe à son âge, mais ce qui m'agace toujours autant c'est le : " ça boum ma cocotte ! "


à++++++++++++++