jeudi 19 novembre 2009

Buffo clown de l'aide..


Hier au soir je me suis souvenu d'un livre que j'avais adoré d'Howard Buten, écrivain, clown , psychologue.


j'avais vu plusieurs émissions sur cet homme, et il me fascine depuis la lecture de son ouvrage :

"Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué ", duquel ils en ont fait un film pas terrible du tout ...


Il a fondé en 1997 dans une banlieue déshéritée de Paris le centre d’accueil Adam Shelton pour des enfants autistiques, en souvenir d’Adam, le premier enfant autistique auquel il s’intéressa et qui l’orienta vers sa mission actuelle. Sa première formation toutefois fut celle de clown.


Si vous n'avez jamais lu ce livre, je vous le conseille fortement, vous allez en ressortir totalement les yeux grands ouverts sur un autre monde, celui des enfants autistes.


Buten dans une entrevue à radio Canada disait :


« Plus on étudie l’autisme (et on pourrait ajouter le vieillissement!), plus il nous apparaît mystérieux et contradictoire. J’adore être avec les enfants autistes; j’y suis mieux qu’avec la plupart des gens. À chaque seconde de ma présence quotidienne auprès d’eux ma mission c’est d’utiliser ma personne humaine pour qu’ils se sentent mieux, à chaque moment de la vie, soit qu’on les entoure de ses bras, qu’on leur donne à manger, qu’on leur tienne la main, qu’on les fait rire, qu’on arrête leurs larmes, qu’on les touche. Quoi qu’on fasse, il faut qu’on les rende heureux intérieurement, qu’on les intéresse, qu’on leur montre que l’intérêt qu’on leur porte est réel pour qu’il se sentent confortables à l’intérieur d’eux-mêmes. Si on s’intéresse à eux, ils le sentiront et s’intéresseront à nous. »


Et Buten d’insister : « Si on fait attention à eux, ils feront attention à nous. Ils réaliseront que nous les aimons; s’ils voient que nous sommes tellement intéressés par eux, ils seront intéressés par nous. C’est génétique. Il faut briser les barrières entre eux et le monde. Il doit y avoir une façon de les faire vivre en société même avec leurs comportements étranges spécifiques. C’est devenu un cliché de le dire mais ils doivent être aimés pour ce qu’ils sont. Attention au piège émotif! Je crois qu’ils doivent être aimés pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils devraient être, devraient devenir. Ils doivent être éduqués, exercés à communiquer, quel que soit le résultat. Si la société est trop infernale pour les accepter tels qu’ils sont, je me retirerais avec eux dans une île déserte. »


Pourquoi cette note ?


Parce que le monde est monde, et la différence est originale et riche, entrer dans la norme revient à détruire ce qui nous fait avancer..voilà...c'est Boudufle sérieuse aujourd'hui ...lol !